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Brock Boeser a étiré les négociations de son contrat pour une raison très touchante...

PUBLICATION
Jonathan Blouin
19 septembre 2019  (9h24)
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Nous croyons souvent qu'il n'y a que le hockey qui importe pour les joueurs de la LNH et qu'ils essaient toujours d'avoir le contrat le plus lucratif possible.

Il y a près d'une semaine, Brock Boeser, l'attaquant étoile de la formation des Canucks de Vancouver, était toujours sans contrat.

Après la signature de Mitch Marner (10,9 M/6 ans), Provorov (6,75 M/6ans), qui se sont tous les deux entendus pour 6 ans, Boeser quant à lui a signé pour une durée de trois ans, dans la même optique que Charlie McAvoy (4,9 M/3 ans).

Beaucoup moins populaire qu'avant, il a utilisé le fameux « bridge deal ». En d'autres mots, ce contrat est utilisé pour prouver votre réelle valeur pendant les trois années de l'entente pour à la suite en signer une autre, souvent de 8 ans.

Cependant, il est important de mentionner qu'après les trois années de leur contrat, Boeser et McAvoy seront toujours agents libres avec restriction, ce que Mitch Marner prônait pour ne pas être dans cette situation.

Boeser a finalement signé un contrat de 3 ans d'une valeur de 5,875 millions par année. Beaucoup diront que c'est une excellente entente pour les Canucks, car selon les comparables, il est clair que Boeser aurait pu avoir plus.

Nous apprenions il y a quelques jours que le père de Brock, Duke Boeser, est grandement malade et que Brock aurait repoussé les négociations de son contrat afin d'avoir une semaine de plus avec son père.

Brock a donc manqué un camp d'entraînement de trois jours en Colombie-Britannique et deux parties hors-saison à cause de son statut d'agent libre.

Son père a été diagnostiqué avec la maladie de Parkinson en 2010 et a été traité pour un cancer des poumons en 2017. Le numéro 6 que porte Brock est d'ailleurs le numéro qu'a toujours porté son père.

L'enfance de Boeser n'a pas toujours été facile, avec son père pris avec la maladie, sa mère Laurie avait deux et parfois trois emplois à la fois pour subvenir aux besoins de ses trois enfants.

Lors des débuts de Brock Boeser avec les Canucks, il y a environ 2 ans et demi, l'ancien entraîneur de l'équipe, Willie Desjardins, a invité ses parents afin de lire l'alignement partant, figurant leur fils.

Malheureusement, cet été, le cancer qu'avait Duke Boeser est revenu à la charge et lui a presque coûté la vie, lui apportant de gros problèmes de coeur.

Brock est resté aux côtés de son père tout l'été, qui selon les médecins, n'avait pas beaucoup de chances de s'en tirer

« Cela signifiait beaucoup pour moi d'être là », a déclaré Boeser mercredi, les larmes aux yeux. « C'est en quelque sorte ce qui m'a gardé sain d'esprit tout au long de ce processus : pouvoir aller le voir tous les jours et le soutenir. »

Heureusement, le père de Brock recommence à aller mieux et c'est pendant la semaine d'entraînement manquée du joueur que son père commençait à être capable de manger et respirer par lui-même.

À ce moment, son fils voulait absolument être présent, il a donc poussé les négociations, lui faisant gagner du temps très précieux.

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