Cole Caufield comparé aux grands de la LNH
Depuis deux saisons, le jeune espoir des Canadiens de Montréal, Cole Caufield, ne cesse d'impressionner.
En effet, la saison dernière, Caufield a marqué pas moins de 72 buts en 64 matchs avec le programme national de développement américain.
En deux saisons avec ce programme, le plus récent choix de première ronde des Canadiens de Montréal, 15e au total, a marqué pas moins de 126 buts en 96 rencontres. Un sommet dans ce programme qui appartenait à Phil Kessel avec 21 buts de moins.
Selon son nouvel entraîneur-chef des Badgers de l'université du Wisconsin, Tony Granato, celui-ci n'avait que des bons mots à dire sur son nouveau protégé. Il a même mentionné son nom au travers d'athlètes combinant plusieurs campagnes d'au moins 50 buts dans la LNH.
Bien sûr, il n'a pas encore atteint la LNH, mais ce qu'il a accompli avec l'équipe de développement des États-Unis prouve qu'il est dans une classe à part. Ses statistiques sont plus impressionnantes que celles de Phil Kessel, Auston Matthews et Patrick Kane. »
Mais d'où vient ce talent de marqueur? Selon le principal intéressé, c'est sa rapidité de lancer qui lui permet de marquer autant de buts.
Selon son frère ainé, Brock Caufield, Cole Caufield a un talent inné pour décocher un lancer. C'est son père, Paul Caufield, qui lui a montré à lancer aussi rapidement. Ce dernier s'y connaît en la matière de buts.
En quatre saisons à Stevens Point, dans la troisième division de la NCAA, il a marqué à 126 occasions en 148 matchs, fracassant le record de l'institution. Depuis déjà quelques étés, il dirige une école de hockey baptisée « Shoot to score ».
« Cole a indéniablement hérité de son lancer. Il marque des buts, peu importe la façon. Mon père faisait la même chose. Regardez-le décocher ses tirs. En un claquement de doigts, la rondelle est partie.
Un tir puissant, c'est une qualité, mais rien de vaut une dégaine rapide. Tu peux battre un gardien de n'importe quel angle. C'est ce qui fait la force du tir de Cole »,
Un autre élément qui fait la force de Cole Caufield est sa qualité d'adaptation à des passes imprécises.
« Pendant l'été, on s'entraîne en se faisant des passes horribles. On s'envoie la rondelle dans les patins ou trop loin en avant.
Plus la passe qu'on reçoit est mauvaise, plus on est content. Ça permet de développer la coordination entre les yeux et les mains »,
Crédit : TVA Sports
DANS LA MÊME «CATÉGORIE QU'OVECHKIN»
