Connor McDavid s'échappe dans une victoire de 7-2 contre les Sabres de Buffalo
Connor McDavid a été le 1er choix du repêchage 2015.
Sélectionné par les Oilers d'Edmonton, ceux-ci voyaient en ce joueur de concession le «sauveur» tant attendu pour sortir l'équipe du bourbier où elle était enlisée depuis plusieurs années. Il était loin, en effet, le temps où la bande à Gretzky faisait la pluie et le beau temps à travers la ligue.
Loin aussi le temps où, menée par la Merveille et ses amis, l'équipe accumulait les victoires et les Coupes Stanley; quatre coupes entre 1984 et 1988 sous la gouverne de Gretzky et une coupe après son échange aux Kings de Los Angeles, le 9 août 1988.
Malheureusement, l'équipe n'a jamais réussi à répéter l'exploit depuis 1990. Pire encore, au moment du repêchage 2015, les Oilers ne s'étaient pas qualifiés pour les séries depuis la saison 2006-2007.
Durant ces années de vaches maigres, ceux-ci avaient pourtant bénéficié du 1er choix à trois reprises sélectionnant Taylor Hall en 2010, Ryan Nugent-Hopkins en 2011 et Nail Yakupov en 2012. Ces premiers choix n'avaient pourtant pas réussi à renverser la vapeur.
Est-ce que McDavid pouvait réussir là où les autres avaient échoué?
Depuis l'arrivée de McDavid, l'équipe a participé aux séries à une seule reprise, en 2016-2017, étant alors éliminée en 2e ronde en 7 rencontres par les Ducks d'Anaheim.
C'est donc une seule participation sur trois possibilités. Pas de quoi fouetter un chat. Cependant, à sa décharge, McDavid, victime d'une fracture à la clavicule gauche, n'a disputé que 45 rencontres à sa première année dans la LNH. On ne peut donc lui imputer l'insuccès de cette saison-là.
Il est plus juste de lui octroyer un bilan de 1 en 2 soit 50% de réussite. Mais qu'en est-il de cette année?
À ce moment-ci de la saison, les Oilers avec 45 points en 45 rencontres, sont au 11e rang de la Conférence ouest, à deux points du Wild du Minnesota qui occupe le dernier rang donnant accès aux séries.
Même si le Wild a un match en main et qu'il y a deux autres clubs avec 47 points qui luttent aussi pour se qualifier, tous les espoirs sont permis. C'est d'autant plus envisageable étant donné que leur capitaine connaît une excellente saison.
En 45 rencontres, McDavid a, en effet, 69 points pour une production moyenne de 1,53 point/match. Il figure au 2e rang des pointeurs de la LNH à 6 points du meneur, Nikita Kucherov qui a cependant disputé un match de plus que lui.
À ce rythme, McDavid pourrait terminer la saison avec 126 points, de loin sa meilleure production offensive.
Si vous doutez encore de son talent, cette vidéo devrait vous en convaincre. S'échapper, se faire accrocher, trébucher, se relever et aller marquer sans même être inquiété, ça prend un bon coup de patin, de bons réflexes et surtout une bonne capacité de concentration.
Menés par un capitaine aussi talentueux, les Oilers parviendront-ils à se qualifier pour les séries?
