Des méthodes déplorables pour engager les entraîneurs
Neil Glasberg est un agent d'entraîneur très réputé dans la LNH.
Entre autres, il a parmi ses clients Gerard Gallant, Phil Housley et Geoff Ward.
Il n'est pas d'accord avec la manière d'embaucher de nouveaux entraîneurs, il croit que les mêmes candidats reçoivent toujours les mêmes chances, sans laisser de chances aux nouveaux.
« Les équipes de la LNH ont plutôt comme mentalité d'embaucher un ami, déplore Glasberg. Mes clients me le disent toujours : "Ce n'est pas le meilleur candidat qui est embauché. C'est celui qui a le meilleur réseau ou qui est le plus connu." »
Il s'agit d'une situation assez dommage, très étonnante à entendre. En tant qu'organisation sportive qui souhaite compétitionner, il est surprenant d'apprendre qu'elle préfère prendre en compte l'amitié plutôt que le bien de son alignement.
Depuis 2005, il y aurait eu 162 embauches au poste d'entraîneur-chef dans la LNH, selon ESPN. Parmi ceux-ci, 60% avaient déjà eu leur chance. Parmi les quatre grandes ligues sportives occidentales ( NBA : 58%, MLB : 45%, NFL : 36%), le circuit Bettman trône au sommet dans cette catégorie.
Crédit: TVA Sports
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