Des nouvelles de Nicolas Deslauriers
Nombreux étaient les visages tristes lorsqu'on a appris que l'attaquant québécois Nicolas Desloriers a fait ses valises pour rejoindre les Ducks d'Anaheim. Même s'il avait souvent été laissé de côté à Montréal, avant son échange, il aura apporté du caractère et ses poings étaient toujours au rendez-vous. Depuis, le talent local ne cesse de bien faire chez les Ducks.
Le joueur de quatrième unité n'a pas à se plaindre financièrement ces derniers temps et il le sait très bien. Malgré tout, il a aussi été victime de cette pandémie, au sens économique, lui qui est le propriétaire d'un gym de St-Bruno, le Centre XPM. « La vie de joueur, c'est beau, mais je connais la réalité des gens avec ma business ».
C'est ainsi que, pour le moment, il se consacre à son premier emploi, lui qui s'entraîne activement en Californie avec ses coéquipiers. Le Québec est bien représenté chez les Ducks, alors que Deslauriers en est le leader. Les jeunes espoirs prometteurs Maxime Comtois et Benoit-Olivier Groulx apprécient vraiment son aide. « J'aime travailler fort et pratiquer, alors il faut que les jeunes me suivent, souligne le rugueux attaquant. J'ai une bonne relation avec eux, je suis "funny", mais il faut quand même travailler. Je leur dis ce que le coach veut. Si tu ne le fais pas, je n'irai pas le dire, c'est ton problème. »
Le jeune Groulx a d'ailleurs montré à quel point l'ancien du CH est important pour la formation de la division Pacifique, même si les poings définissent mieux Deslauriers que les points. « Quand "D-Lo" est arrivé, tous les Québécois, on était vraiment content, indique le jeune homme. C'est un mentor pour nous. Son éthique de travail est irréprochable. Sur la glace et au gym, il est toujours le premier arrivé et je peux te dire qu'il ne coupe pas les coins ronds. »
Pour revenir au principal intéressé, Nicolas Deslauriers explique en quelque sorte pourquoi ses moments en Californie sont parmi les meilleurs de sa carrière. La réponse, c'est l'entraîneur. « Ma relation avec le coach a tout changé. Dallas Eakins et moi, on a eu un peu la même histoire. Ça ne s'est pas bien terminé pour lui à Edmonton et moi à Montréal. C'était un "fresh start" pour les deux. Quand je suis arrivé, j'étais classé comme un dur, mais je devais prouver à nouveau que je peux jouer au hockey et m'adapter à la nouvelle LNH. »
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Bref, avec la profondeur de plus en plus intéressante du Tricolore, l'ancien numéro 20 n'etait plus dans les plans, mais il demeure malgré tout bien bon de constater qu'il a pu relancer sa carrière, mise en pause à la fin de son passage à Montréal.
Crédit : TVA Sports
