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Des révélations chocs faites par un ancien défenseur du Tricolore

PUBLICATION
Carl Vaillancourt
24 octobre 2020  (17h19)
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Cinq ans après avoir pris sa retraite de la Ligue nationale de hockey, l'ancien porte-couleurs de la formation des Canadiens de Montréal, Mike Weaver, est revenu sur plusieurs sujets qui ont fait coulé beaucoup d'encre depuis 2014.

Parmi les sujets abordés par celui qui portait le numéro 43 avec la Sainte-Flanelle, il a parlé de P.K. Subban et Carey Price.

Voilà la raison pour laquelle la photo du défenseur numéro 76 est en couverture de l'article du journaliste de TVA Sports, Anthony Martineau.

Défenseur combattif très difficile à affronter dans les coins de la patinoire à un contre un, Mike Weaver s'est ouvert au journaliste lors d'une entrevue pêle-mêle où plusieurs sujets chauds de l'époque où il jouait avec les Canadiens de Montréal ont été abordés.

Ce dernier est revenu sur la transaction qui l'a amené à Montréal. Le 4 mars 2014, les Panthers de la Floride transigent le petit défenseur aux Canadiens de Montréal en échange d'un choix de cinquième tour au repêchage de 2015.

Lors de l'encan amateur, les Panthers de la Floride sélectionneront Ryan Pilon avec ce choix, un attaquant de 20 ans dans la Ligue junior de l'Ouest qui n'évoluera jamais dans la LNH, ni dans la LAH.

Mike Weaver se souvient encore de la joie qu'il éprouvait au moment où il a été échangé aux Canadiens.

« J'entendais de la bouche de plusieurs joueurs à quel point évoluer au Canada pouvait être spécial. J'ai joué pour les Canucks de Vancouver et j'ai adoré mon expérience. Mais de pouvoir évoluer pour les Canadiens, c'était tout simplement épique! C'était juste complètement fou, honnêtement! Une heure après l'annonce de la transaction m'envoyant à Montréal, mon nombre d'abonnés Instagram est passé de 2000 à 30 000 en à peine quelques heures. Je n'en revenais pas! »

Son meilleur souvenir demeure toutefois sa participation aux séries éliminatoires en 2014.

Le Tricolore avait fait un long chemin avant d'être éliminé par les Rangers de New York en finale de l'Association de l'Est après que Chris Kreider eut blessé le cerbère du Tricolore, Carey Price.

Finalement, Montréal avait plié l'échine en six parties.

« Vivre les séries éliminatoires en tant que joueur du CH a aussi été incroyable. Le simple fait de marcher de mon appartement jusqu'à l'aréna en plein tournoi printanier était spécial. Cette partie de ma carrière a incontestablement été la plus belle que j'ai vécue. »

Le journaliste Anthony Martineau a lancé une perche au défenseur Mike Weaver concernant certains sujets encore tabous aujourd'hui, comme l'ambiance dans le vestiaire avec P.K. Subban.

Le défenseur n'a pas été virulent à l'endroit de son ancien coéquipier, mais il est venu confirmer un élément qui était souvent mentionné dans les corridors du Centre Bell : Subban prenait de la place et ça dérangeait certaines personnes.

Toutefois, il garde un excellent souvenir de sa relation avec P.K. Subban.

« C'est un bon gars lorsque tu te retrouves seul avec lui. C'est un gars très authentique, en fait. Ce qu'il faut dire, c'est que dans notre vestiaire, à l'époque, il y avait plusieurs personnalités différentes. Mais P.K. tentait constamment d'être la plus grosse personnalité. Il avait son propre agenda qui fonctionnait bien pour lui, mais peut-être moins pour l'équipe », a révélé l'ancien numéro 43 des Canadiens de Montréal.

On apprend donc que Subban gérait son agenda comme bon lui semblait à l'époque où il évoluait avec le Tricolore. Cette pratique est assez hors du commun dans la Ligue nationale de hockey. Les joueurs sont souvent confrontés aux obligations de la même façon, et ce, peu importe leur rôle à jouer dans la formation. Mike Weaver en a même rajouté une couche. On savait que certains joueurs avaient beaucoup de difficulté avec l'exubérance de Subban. Ce dernier est venu le confirmer de façon tacite.

« J'appréciais sa bonne humeur et son désir de performer, mais parfois, lorsque plusieurs gros caractères sont réunis au sein du même vestiaire, ça fonctionne un peu moins », a renchéri le petit défenseur de 5 pieds 10 pouces et 183 livres.

Il est revenu également sur sa relation avec le gardien de but de l'équipe, Carey Price.

Considéré comme l'un des meilleurs gardiens de but de la LNH à ce moment, Price lui a toujours apparu comme un individu calme et concentré sur la tâche à exercer.

Toutefois, il a avoué que le Britanno-Colombien adorait plaisanter ou jouer des tours à ses coéquipiers, autant sur la glace qu'à l'extérieur de la patinoire.

Lors d'un exercice pendant une pratique de l'équipe, Carey Price avait décidé qu'il remettait la rondelle dans les patins de Mike Weaver lors de chacune des séquences. Comme il était plus difficile pour Weaver d'effectuer la sortie de zone de façon rapide et efficace, l'entraîneur de l'équipe avait sermonné Weaver à cet effet. Il a raconté l'anecdote au représentant de TVA Sports.

« Je me souviens d'une journée où lors d'un entraînement matinal, avant un match, on répétait constamment le même exercice d'échauffement. Un entraîneur rejetait la rondelle derrière le filet, puis un défenseur la récupérait et entamait une sortie de zone. Puis on reprenait. Normalement, Carey devait initialement s'interposer et bloquer le dégagement de l'entraîneur derrière son filet, puis laisser le disque au défenseur et retourner devant sa cage, mais ce matin-là, il a décidé qu'il s'emparait de la rondelle à chaque fois et qu'il me la remettait dans les patins. Il a répété ce manège une dizaine de fois.

À un certain moment, les entraîneurs m'ont demandé de faire mes passes aux ailiers plus rapidement. Je leur ai alors répondu que Carey faisait exprès de viser mes patins avec la rondelle et qu'il me compliquait la tâche. Tout le monde s'est mis à rire de bon coeur. »

Pour se venger, le petit défenseur cachait des patates frites dans le veston de Carey Price. Quand ce dernier s'en apercevait, il se demandait comme ces frites avaient bien pu se retrouver dans son veston.

Il n'était pas la seule victime de Weaver, puisque P.K. Subban aussi a été pris à quelques occasions.

« J'ai aussi fait le coup à P.K., une fois. Dans son cas, les frites sont restées là pendant deux ou trois semaines! Je le sais, car il a remis le même complet une vingtaine de jours plus tard et les frites s'y trouvaient toujours. Les gars n'en revenaient pas », a-t-il lancé en ricanant au bout du fil.

En terminant l'entretien, le défenseur Mike Weaver est revenu sur un épisode assez comique. Avant une rencontre face aux Bruins de Boston en séries éliminatoires, le petit défenseur se retrouvait avec Tomas Vanek dans une voiture en se dirigeant vers l'amphithéâtre.

À un certain moment, une voiture de police a allumé ses gyrophares derrière eux. Surpris, les deux joueurs se sont arrêtés sur le côté de la route pour savoir ce dont il était question. Le policier s'est approché de la voiture. Il a finalement remis un constat d'infraction.

« À un certain moment, on aperçoit une voiture de police qui allume ses gyrophares derrière nous. Le policier me tend alors une contravention qui indique que j'ai effectué un virage illégal à gauche, a raconté Weaver. Tomas et moi on regarde l'agent en lui disant que nous sommes des joueurs des Canadiens en route vers un match important. Mais il n'a rien voulu entendre et nous sommes repartis avec ladite contravention. Nous en avons bien ri! »

À la lueur de ces anecdotes, un constat s'impose... Mike Weaver est un individu qui n'a pas la langue dans sa poche quand vient le temps de raconter des histoires croustillantes et plutôt comiques.

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