Et si Cole Caufield allait jouer en Ontario?
Depuis un bon moment, un débat fait rage chez les partisans du Canadien de Montréal.
Que faire avec Cole Caufield?
Si plusieurs affirment désirer le voir jouer une autre saison dans la NCAA, c'est toutefois lui qui a le dernier mot et qui choisira si oui ou non il retourne chez les Badgers de l'Université du Wisconsin.
Si le jeune espoir de 19 ans ne désire plus jouer dans la Ligue universitaire, il pourrait signer un contrat avec le Canadien ou bien un contrat d'essai avec le Rocket de Laval.
Peu de gens savent par contre qu'il pourrait également aller jouer en Ontario...
En effet, les droits de Cole Caufield dans la Ligue junior de l'Ontario (OHL) sont détenus par les Greyhounds de Sault Ste. Marie.
La formation ontarienne connaît une saison difficile mais aurait de très bonnes chances de présenter la Coupe Memorial la saison prochaine.
Ce pourrait être une belle chance pour Caufield de se développer dans une année si importante pour l'organisation.
En faisant ça, il imiterait deux anciens choix de premier tour du Canadien qui ont quitté leur équipe universitaire afin de rejoindre une formation junior canadienne.
Louis Leblanc avait fait le saut chez le Junior de Montréal en 2010 après avoir joué une saison à Harvard tandis que Michael McCarron a quitté le programme américain en 2013 pour se joindre aux Knights de London.
L'idée d'envoyer Caufield dans la OHL semble en séduire plus qu'un. C'est le cas pour l'actuel analyste de TVA Sports Alain Chainey.
Celui qui a été le directeur du développement des joueurs et recruteur des Ducks d'Anaheim ne considère pas Caufield prêt pour le hockey professionnel.
La maturité physique du jeune homme joue un rôle important dans l'idée de Chainey.
Malgré toutes les recommandations qu'il recevra de l'organisation du Canadien, ce sera au final à Caufield de décider de son sort.
S'il décide, avec l'aide de sa famille, qu'il en a assez de l'université, Marc Bergevin lui proposera assurément de jouer dans la OHL afin que l'organisation évite les erreurs du passé et que Caufield ne brûle les étapes de son développement.
