Il a changé le visage de l'avantage numérique du Tricolore
Les Canadiens ont remporté un match qu'ils méritaient plus ou moins, lors du troisième duel de la série qui les oppose aux Knights.
Certains diront qu'une bonne équipe fait sa chance mais il faut admettre que la prestation de Carey Price fut le point tournant de cette rencontre des plus cruciales.
Dans ce match à sens unique, on a pu voir que plus les séries éliminatoires avancent, moins l'arbitrage est constant. À la fin du match, avant le but décisif, Corey Perry a reçu un coup de hache sur le nez et il est retraité au vestiaire le visage ensanglanté, le geste restant impuni.
Certes, le Tricolore a marqué peu de temps après ce geste mais si ça n'avait pas été le cas, on parle d'une double mineure dont la formation n'aurait pu profiter suite à un coup donné directement devant les yeux de l'officiel.
C'est reconnu que les arbitres ne veulent pas influencer l'issue d'un match mais en ne décernant pas les pénalités, ça risque également d'influencer le résultat de la partie...
Montréal n'a pas bénéficié de beaucoup de situations en avantage numérique dans cette série jusqu'ici mais lorsqu'e c'est le cas, on peut noter un changement radical comparativement à la saison régulière.
Une des raisons du succès des Canadiens jusqu'à maintenant, c'est le jeu de ses unités spéciales. Que ce soit en avantage ou en désavantage numérique, le Tricolore trouve le moyen de produire.
L'avantage numérique est beaucoup plus menaçant en raison du travail qui est effectué devant le gardien adverse. Si Brendan Gallagher a la réputation de déranger énormément dans une telle situation, c'est l'arrivée de Perry qui change complètement la donne.
Le numéro 94 mène les siens avec deux buts gagnants et son travail acharné devant le filet adverse change radicalement le visage du CH dans cet aspect du jeu.
Perry a de bonnes mains et sans rien vouloir enlever au valeureux Brendan Gallagher, Perry est un atout supplémentaire qui peut faire dévier des tirs et obstruer la vue du gardien tout en étant aussi détesté par l'adversaire que le numéro 11.
Encore faut-il que les punitions soient décernées peu importe si les séries s'achèvent ou débutent pour qu'une formation puisse en profiter.
L'image du vétéran, le visage en sang, revenu pour célébrer la victoire de son équipe, le grand sourire aux lèvres, démontre l'importance que peut avoir un tel leader au sein d'une formation.
Que Bergevin ait pu dénicher un tel joyau à un prix aussi bas tient presque du miracle.
Peut-être qu'il n'a pas marqué le but vainqueur cette fois-ci, mais si le coup qu'il a reçu avait été appelé par l'arbitre, il y a fort à parier que Perry serait revenu au jeu avant la fin du jeu de puissance de sa formation. Le vétéran ne semble connaître qu'une seule façon de jouer : avec courage et acharnement.
