SONDAGES     LNH     CANADIENS

La LHJMQ dans l'incapacité de rapatrier ses joueurs étrangers?

PUBLICATION
Annie C.
11 septembre 2020  (18h10)
PARTAGER

La pandémie de la COVID-19 aura forcé le monde du sport à s'adapter à la nouvelle réalité.

Création de bulles, absence de partisans, tests sur les joueurs, bref tout y passe.

C'est le cas également pour la Ligue canadienne de hockey qui aura dû apporter quelques modifications à ses procédures.

Par exemple, dans le circuit Courteau, les équipes ne pourront jouer que dans leur division.

La saison, qui passera de 68 à 60 matchs cette année, verra trois groupes avec six équipes par division.

Chaque équipe jouera 12 fois contre ses adversaires de division, soit six matchs à domicile et six matchs à l'extérieur.

Toutefois, même si la saison ne doit débuter que dans trois semaines, un autre problème survient et ce dernier est une réelle préoccupation pour la LHJMQ.

Au moment d'écrire ces lignes, les joueurs internationaux sont toujours coincés dans leur pays d'origine.

Étant donné que les jeunes athlètes ne sont pas considérés comme des travailleurs essentiels au Canada, ils doivent attendre le feu vert du ministère de l'Immigration, réfugiés et citoyenneté Canada et de l'Agence des services frontaliers.

La situation commence à être alarmante, surtout lorsque l'on considère la quarantaine obligatoire de 14 jours à laquelle ces jeunes jeunes joueurs devront se soumettre.

Selon Rick Westhead du réseau TSN, les lobbyistes de la Ligue canadienne de hockey ont consulté des fonctionnaires de l'immigration, des réfugiés et de Citoyenneté Canada, comme le montrent les dossiers du gouvernement.

Cependant, les agents des joueurs internationaux affirment qu'il existe des préoccupations liées à la COVID, notamment en ce qui concerne le voyage au Canada pour la saison 2020-21.

Il ne faut pas s'en cacher, les joueurs européens ont un impact assez important dans les clubs du circuit Courteau.

C'est le cas notamment pour l'entraîneur-chef et directeur général du Phoenix de Sherbrooke, Stéphane Julien, qui souhaite plus que tout compter sur le Slovaque Samuel Hlavaj.

« Quand tu as le meilleur gardien de la ligue, c'est un peu stressant, a-t-il avoué en entrevue téléphonique. Cela dit, je ne voudrais pas être dans leurs souliers et le gouvernement a peut-être d'autres priorités. »

Pour l'homme de hockey, si cette problématique se poursuit, cela provoquerait un scénario qui est loin d'être idéal.

« Ça signifierait que mon premier gardien aurait 17 ans sans jamais avoir goalé dans la ligue, explique l'entraîneur de Sherbrooke. On veut encore gagner cette année, et ça change les plans, c'est sûr. Pour l'instant, on n'a pas de deuxième gardien. »

Crédit: TVA Sports
UNE SITUATION PROBLÉMATIQUE DANS LA LHJMQ

pub
HABSETLNH.COM
COPYRIGHT @2024 - TOUS DROITS RÉSERVÉS.
TERMES  -  POLITIQUES  -  CONSENTEMENTS