En plus de vaincre les Golden Knights en prolongation, certains partisans auront eu l'impression que la troupe de Luke Richardson se battait également contre l'arbitrage.
Malgré tout, Carey Price et sa bande ont fourni les efforts nécessaires pour se sauver avec une avance de 2 à 1 dans la série.
Au-delà du numéro 31 qui a pour la plupart volé cette rencontre, il y a le désavantage numérique, qui est vraiment impressionnant avec une efficacité qui dépasse le reste des équipes participant aux séries.
En vingt-cinq séquences de 4 contre 5, Danault, Lehkonen, Armia et Suzuki, pour ne nommer qu'eux à l'avant, ont réussi à ne restreindre l'adversaire à aucun but. Bien sûr, Price est le premier à remercier pour cette séquence menaçante, mais le collectif pour le travail est excellent.
Un taux d'efficacité incroyable à 92,7 %, c'est ce qui définit le CH en séries en infériorité numérique. Inutile de dire qu'il s'agit du meilleur pourcentage parmi les seize clubs qualifiés au bal printanier/estival.
Quoi qu'il en soit, c'est le jour et la nuit entre la saison et les séries pour les Canadiens en déficit d'un homme. Luke Richardson a d'ailleurs expliqué ce qui a été fait pour améliorer les choses après une pénalité.
Bref, en sachant que l'arbitrage n'a pas souvent tendance à ignorer des gestes des joueurs en bleu-blanc-rouge, il est primordial pour la Sainte-Flanelle d'assurer de bonnes performances dans ce contexte.
Sans une bonne efficacité en infériorité numérique, il est difficile de croire que l'équipe québécoise soit encore au troisième tour.