Les dernières présences de Tomas Tatar à Montréal?
L'attaquant slovaque Tomas Tatar sait pertinemment que son avenir avec le Tricolore pourrait bien tirer à sa fin selon ses exigences salariales.
Cela, à quelques semaines de l'autonomie complète,
Heureux depuis son arrivée avec le Tricolore dans la transaction qui a envoyé Max Pacioretty à Las Vegas le 10 septembre 2018, l'attaquant a offert un rendement excellent, mais la dernière saison a été plus difficile pour l'ailier gauche.
Dans son entrevue réalisée avec les membres des médias vendredi, il a laissé sentir que cela pourrait bien être ses dernières parties avec l'équipe advenant une élimination en première ronde.
Questionné sur une prolongation de contrat, Tomas Tatar a avoué qu'il ne voulait pas y penser pour le moment. Il profite de chaque moment sur la glace.
Lors du troisième match de la série, Dominique Ducharme avait annoncé que Tomas Tatar allait être laissé de côté au détriment de Cole Caufield. Finalement, Eric Staal n'était pas à 100 %. C'est finalement lui qui a été laissé de côté et Tomas Tatar a pu évoluer sur le premier trio avec Phillip Danault.
Il est toutefois conscient que son rôle n'a pas été le même en 2021 contrairement aux deux années précédentes. Sa production offensive n'a pas été l'ombre de celle de ses deux premières campagnes avec le Tricolore. C'est probablement pour cette raison que Tomas Tatar ne reviendra pas avec Montréal en 2021-2022.
À cela, il faut également parler des prolongations de contrat des jeunes joueurs de l'organisation. Il suffit de penser à Jesperi Kotkaniemi, qui devra renégocier durant la saison morte. C'est donc dire que Marc Bergevin devra faire des choix.
Il se peut très bien que le Slovaque se retrouve sur le marché des joueurs autonomes ou encore à Seattle comme ce fut le cas au repêchage d'expansion en 2017 quand il avait été réclamé par les Golden Knights, lui qui portait les couleurs des Red Wings de Détroit à l'époque.
Avec un salaire annuel qui pèse pour 5,3 millions de dollars sur la masse salariale du Tricolore, ce dernier devra consentir à une baisse de salaire s'il espère poursuivre sa carrière dans le giron montréalais. Ils sont rares les joueurs qui acceptent moins d'argent pour jouer dans un marché, mais ce n'est pas impossible.
Rappelons-nous le cas de Corey Perry en début de campagne. L'ancien champion de la Coupe Stanley avec les Ducks d'Anaheim en 2007 a accepté seulement 750 000 $ pour se joindre au Tricolore, alors qu'il aurait pu empocher plus d'argent ailleurs.
Jason Spezza a également procédé ainsi pour jouer dans le club de son enfance, les Maple Leafs de Toronto.
Le centre du quatrième trio gagne 700 000 $ cette année, ce qui en fait l'une des meilleures aubaines du circuit Bettman.
