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Neuf commotions cérébrales en quatorze jours dans la LNH

PUBLICATION
Maxime Grondin
9 décembre 2019  (16h05)
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Le hockey demeure certes un sport de contact et des blessures ne pourront être évitées, malheureusement.

Très nombreux sont les mouvements accidentels, mais certains peuvent être prévenus. Notamment les coups à la tête.

Au cours des deux dernières semaines, pas moins de neuf commotions cérébrales ont été diagnostiquées au sein de la Ligue nationale de hockey.

Dans ce lot, une seule suspension a été décernée, deux amendes et pratiquement aucune pénalité lors de l'acte.

Cela exclut les incidents où aucun traumatisme crânien n'a été identifié.

Évidemment, quelques-unes de ces infractions sont accidentelles, mais certains joueurs auraient pu se retenir de commettre le geste qu'ils ont posé.

C'est notamment le cas de Brad Richardson à l'endroit de Cody Eakin.

Lors de cette mise en échec, le point de contact du coude de Richardson est bel et bien la tête du joueur de Vegas.

Aucune suspension n'a été décernée au centre des Coyotes. En fait, la seule suspension du lot appartient à Eric Cernak pour son coup à l'endroit du jeune défenseur des Sabres Rasmus Dalhin.

Sinon, les joueurs fautifs ont des amendes équivalentes à quelques «peanuts» considérant leur salaire.

Les 5000 dollars que Evander Kane a été obligé de payer pour son coup à l'endroit de Radko Gudas correspondent au maximum autorisé par la Ligue pour ce genre de comportement.

On ne peut passer sous silence la mise en échec à l'endroit de Jesperi Kotkaniemi contre l'Avalanche du Colorado.

La LNH a une mesure concernant le geste précis que Nikita Zadorov a posé.

Le règlement 52 stipule qu'un joueur qui utilise ses jambes et ses bras afin de faire trébucher un autre joueur se voit décerner une pénalité. Cependant, cela n'a pas été le cas au cours de la partie.

Ce même règlement mentionne aussi que c'est à la discrétion du commissaire s'il y a une suspension ou non. Il n'y a donc aucune loi stricte en ce qui concerne ce genre de comportement.

La LNH ne semble pas reconnaître qu'il y a un problème et le fera trop tard si cela continue ainsi.

Elle paraît attendre qu'il y ait un mort sur la patinoire pour faire comprendre aux joueurs fautifs que ces gestes n'ont pas leur place.

Bref, les sanctions ne sont tout simplement pas assez sévères. Personne n'espère voir un joueur professionnel se blesser.

La Ligue devrait prendre exemple sur ce dicton : il vaut mieux prévenir que guérir.

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