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Un ancien du Tricolore estime que les partisans sont durs avec les Québécois

PUBLICATION
Carl Vaillancourt
23 juillet 2020  (12h09)
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La pression de jouer dans une ville de hockey avec une histoire couronnée de succès peut être lourde à porter pour certains joueurs.

Cette affirmation est encore plus vraie quand vous êtes nés au Québec et que vous jouez pour le Tricolore. Ça peut être un véritable enfer!

C'est ce qu'a expliqué l'ancien attaquant du Tricolore, Andrew Shaw. Selon ce dernier, les partisans de la Sainte-Flanelle sont trop durs avec les joueurs québécois francophones dans la métropole.

La chaîne TVA Sports a rapporté les propos tenus par celui qui a joué de 2016 à 2019 dans l'uniforme bleu-blanc-rouge lors de son apparition dans le podcast sportif anglophone Spittin' Chiclets cette semaine.

« Ils [les amateurs] veulent toujours que les joueurs francophones soient leurs grandes vedettes, a affirmé Shaw. C'est énormément de pression et ça doit être difficile de vivre avec ça. Je me sens mal pour eux. »

Au passage, ce dernier en a profité pour louanger un ancien compagnon de trio quand il évoluait au sein du Tricolore.

Pour lui, les Canadiens de Montréal devraient offrir une prolongation de contrat à long terme au centre québécois, parce qu'il est un ambassadeur incroyable pour le hockey au Québec, mais aussi pour son rôle au sein du club.

« Le gars est incroyable, a qualifié Shaw. Il joue beaucoup et contre les meilleurs trios des autres équipes. Il est capable de produire offensivement et dès que le Canadien est en zone défensive, il est sur la glace. J'ose croire qu'on lui accordera un contrat à long terme là-bas. »

Lors de son passage à l'émission, il a aussi écorché son ancien entraîneur du temps qu'il évoluait pour le Tricolore, Michel Therrien.

« Ce gars-là était super. Son anglais était tellement bon. Nous pouvions comprendre tout ce qu'il nous disait », a exprimé l'attaquant de façon sarcastique.

L'histoire est toutefois différente en ce qui a trait à l'entraîneur-chef actuel de l'organisation, Claude Julien.

« Il me permettait d'être moi-même, même s'il gardait ma laisse assez serrée, a-t-il dit de l'entraîneur franco-ontarien. Il comprenait que j'allais être meilleur s'il me laissait être moi. »

En 26 parties de saison régulière cette année, la petite peste des Blackhawks de Chicago a joué parfaitement son rôle, amassant trois buts et 10 points. Il tentera de se tailler une place dans l'alignement pour la ronde de qualification.

Son expérience en séries éliminatoires n'est pas négligeable, lui qui a soulevé la Coupe Stanley à deux reprises avec les Hawks en 2013 et 2015.

Reste à voir s'il sera en mesure d'en ajouter une troisième à sa fiche cette année.

Les Blackhawks devront toutefois arrêter le meilleur duo d'attaquants du circuit en Leon Draisaitl et Connor McDavid lors de la ronde de qualification.

La commande s'annonce lourde pour la défensive vieillissante des Hawks. Est-ce que Patrick Kane et Jonathan Toews feront la différence?

Pas impossible...

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