Une année mouvementée, mais positive pour Cayden Primeau
L'espoir des Canadiens de Montréal, Cayden Primeau, n'aura pas perdu de temps avant de faire sa marque dans la LAH et il faut reconnaître que sa première année aura été mouvementée.
La saison dernière, le cerbère a terminé son parcours universitaire en beauté avec l'Université Northeastern, méritant le trophée Mike Richter remis au gardien par excellence de la NCAA. Le choix de septième tour en 2017 du Tricolore avait ensuite apposé sa signature sur un contrat d'entrée de trois ans avec l'organisation.
Le principal intéressé a connu un camp d'entraînement très positif en septembre avant de se joindre au Rocket de Laval. Au passage, il a eu la chance de connaître deux départs (1-1) dans la Ligue nationale de hockey au mois de décembre. Âgé de 20 ans, Primeau admet avoir ressenti de la pression à ses deux premiers duels dans le circuit Bettman, mais un des ses anciens coéquipiers à Northeastern lui a appris que « sans pression, il n'y a pas de diamants. »
« Je crois que c'est devenu ma devise, a-t-il mentionné. J'aime les situations où il y a de la pression, quand les matchs ont beaucoup d'enjeu, donc ça me décrit bien. »
Épaulé par son père Keith et ses judicieux conseils, le jeune gardien a profité de l'expérience pleinement avant de faire comme s'il s'agit d'un match comme un autre.
« J'étais vraiment nerveux et je pense que ça a paru au début du match, mais je suis devenu confortable après avoir pris ces cinq premières minutes, a-t-il raconté. Malheureusement on a perdu de peu à la fin. »
Ce n'est que quelques jours plus tard qu'il aura connu sa première victoire en carrière dans la LNH à Montréal face aux Sénateurs d'Ottawa et c'est un moment qu'il n'oubliera jamais.
« C'était spécial, il y avait tellement eu d'émotions dans les dernières minutes avant de rentrer au vestiaire, s'est-il souvenu. D'obtenir la victoire en prolongation, c'était quelque chose en soi, et puis d'être la première étoile, c'était autre chose. Tout le monde dans le vestiaire était emballé pour moi, on a pris une photo d'équipe et je garderai la rondelle pour toujours. »
Une chose qu'il retient également de son expérience avec le grand club est la présence et le soutien de Carey Price.
« Il n'y a pas de mot pour décrire ça: j'ai grandi en le regardant jouer, a-t-il avoué. Juste être autour de lui, pas seulement lors des matchs, mais dans le vestiaire, et durant le camp d'entraînement, c'était fou. C'était la première fois que je le rencontrais, au camp, donc c'était spécial », a-t-il conclu.
