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Une confiance fragile, mais pas un cas désespéré

PUBLICATION
Annie C.
28 novembre 2019  (19h48)
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«Tu peux dire que je ne joue pas bien»!

A mentionné Jesperi Kotkaniemi, 19 ans, au journaliste Eric Engels durant une entrevue accordée au réseau Sportsnet aujourd'hui.

Dans un marché comme Montréal où les joueurs sont sur analysés, il lui serait impossible de dire le contraire. Le troisième choix au repêchage de 2018 est conscient de sa situation et il ne s'en cache pas.

Si l'attaquant a connu une bonne première année à son entrée en LNH, ce dernier cherche maintenant ses repères plus que jamais. Après 17 matchs, le Finlandais ne totalise que trois points (deux buts, une passe).

La relation de confiance entre l'entraîneur Claude Julien et son jeune joueur n'est pas solide.

Le joueur de centre voit son temps de glace diminuer à vue d'oeil. Toutefois, le passage à vide traversé présentement par Kotkaniemi n'est pas forcément négatif.

Nate Thompson, lui, voit le côté positif de cette situation.

«Ce qu'il traverse en ce moment ne fera que l'aider»,
a mentionné Thompson mercredi.

«Je pense que vous préférez avoir un gars qui se soucie et qui veut être meilleur et qui se bat contre lui-même plutôt qu'un gars qui est l'alternative. Il s'agit simplement de mûrir dans la Ligue et de savoir comment gérer les différentes situations.

C'est un jeune joueur, il a 19 ans, mais il a déjà une mentalité de pro. Tu sais qu'il va acquérir cela ici.»

L'adversité est souvent ce qui forge le caractère et fait grandir les gens. Ce n'est par manque d'efforts qu'il se retrouve dans cette situation.

L'attaquant fait du travail supplémentaire tous les jours après l'entraînement pour essayer de débloquer. Il s'appuie sur des vétérans pour obtenir des conseils et tente autant que possible de s'en sortir.

Certains croient que la meilleure solution pour sa confiance serait de l'envoyer gagner quelques matchs avec le Rocket de Laval et évoluer sous les ordres d'un entraîneur avec une autre mentalité.

Est-ce vraiment la solution? Peut-être. Kotkaniemi s'en prend à lui-même en ce moment, et il semble douteux que cela va changer dans un instant tant qu'il ne marque pas.

Si Claude Julien ne lui offre pas de chances de qualité quand il est sur la glace et tant qu'il demeure l'avant-dernier joueur le moins utilisé dans l'équipe, les choses ne reviendront pas aussi rapidement que souhaité.

Quoi qu'il en soit, la pire erreur serait d'abandonner Jesperi Kotkaniemi et de cesser de croire en son potentiel. La deuxième année est difficile pour le jeune, mais il est loin d'être un cas désespéré.

Crédit: Sportsnet
Canadiens' Kotkaniemi path to regain swagger might pass through Laval

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