Jean Pascal aurait testé positif à trois substances interdites
À moins de quelques jours de son combat face à Badou Jack, le boxeur lavallois Jean Pascal aurait échoué un test antidopage vendredi.
Les résultats communiqués par l'Agence mondiale antidopage (VADA) ont révélé la présence de trois produits proscrits.
Son adversaire Badou Jack a confirmé la nouvelle sur son compte Twitter. Il a confirmé également qu'il n'affrontera pas le boxeur québécois le 6 juin tel qu'il était prévu.
Le combat est donc annulé et son adversaire cherche actuellement un boxeur qui accepterait de l'affronter à une semaine d'avis, une mission quasiment impossible.
Il s'agit d'une véritable bombe qui risque d'ébranler le milieu de la boxe au Québec. Selon diverses sources bien informées du dossier, on aurait retrouvé dans le sang du pugiliste québécois et ancien champion du monde trois produits, soient Épitrenbolone, Drostanolone, et Drostanolone Metabolite A.
Ces stéroïdes font partie de la liste des produits interdits par l'AMA.
https://x.com/KevinI/status/1398440640711520259
Avec une fiche de 35-6-1 en 42 combats professionnels, Jean Pascal a détenu le titre de champion du monde chez les mi-lourds. Son dernier combat remontait au 28 décembre 2019 face à un certain Badou Jack. Il avait remporté la victoire par décision partagée contre le protégé de Floyd Mayweather.
De façon surprenante, les boxeurs du Québec qui affrontent Badou Jack ne sont pas chanceux avec les tests antidopage. Lucian Bute avait lui aussi testé positif à l'époque à une substance interdite.
Le scandale avait éclaté alors que les deux combattants avaient livré un combat nul qui est finalement devenu une victoire à la fiche de Badou Jack.
Plusieurs questions ont été soulevées jusqu'à maintenant. De son côté, Jean Pascal n'a pas fait de sortie publique pour l'instant. Fort à parier que le pugiliste lavallois se défendra de ces allégations.
Théoriquement, il n'a pas échoué complètement les tests tant que les échantillons B prélevés n'ont pas démontré eux aussi des traces de ces substances.
La décision est donc en suspens pour l'instant. Plusieurs recours existent pour faire entendre sa cause devant le Tribunal de l'Agence mondiale antidopage.
