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La LNH critique les propos tenus par John Tortorella

PUBLICATION
Annie C.
30 décembre 2019  (19h11)
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John Tortorella n'est pas à sa première polémique dans la Ligue nationale.

L'entraîneur-chef des Blue Jackets de Colombus est reconnu pour sa franchise, surtout si la situation ne tourne pas en sa faveur ou celle de son équipe.

C'est le cas notamment du match de dimanche soir, où les Hawks ont écopé d'une pénalité lorsqu'il restait 19 secondes à la prolongation.

Une seconde alors s'est écoulée et le chronomètre n'a pas été ajusté par les officiels.

Le défenseur Zach Werenski s'est ensuite vu refuser un but en raison du temps écoulé au cadran. Cependant, ce filet aurait compté avec la seconde de plus.

Comme si les choses n'allaient pas assez de travers pour les Jackets, Joonas Korpisalo s'est blessé lors du tir de Jonathan Toews et ce dernier pourrait manquer plusieurs semaines d'action en raison d'une blessure au genou.

Cette série d'événements a suffi à faire sortir John Tortorella de ses gonds en conférence de presse, hier.

«Le sifflet a sonné à 19,2 secondes. Pour une raison que j'ignore, le cadran s'est arrêté à 18,1 secondes. Au lieu de remettre le bon chrono, ils disent à notre capitaine qu'ils ne vont pas le faire.

Toronto ne s'en est pas mêlé, les arbitres n'ont pas fait leur foutue job et nous perdons le match et notre gardien»,
a mentionné le pilote des Jackets.
«Selon la chaîne des événements, si ça avait été fait correctement, nous n'aurions pas perdu notre gardien et aurions gagné le match.»

Bien entendu, cette frustration exprimée sur la place publique a immédiatement forcé le directeur des opérations hockey de la LNH, Colin Campbell, à répondre aux accusations de Tortorella.

«Il y a eu un temps d'arrêt et les arbitres ont amplement eu le temps de prendre la décision qu'ils jugeaient la meilleure. Ils n'ont pas été pressés, a d'abord raconté Campbell dans un courriel.

Nous avons une vidéo de l'arbitre qui se rend au banc des punitions pour questionner le gestionnaire du chrono à ce sujet.»

«Les arbitres sur la patinoire peuvent toujours ajuster le temps s'ils le jugent nécessaire. Le gestionnaire peut les informer s'il croit qu'il y a eu un problème avec le cadran.

Toronto peut s'en mêler s'il y a des problèmes, en sachant que ça peut être plus difficile d'entendre le sifflet pour les gens à Toronto que s'ils étaient dans l'aréna.»

Le directeur des opérations hockey n'était vraiment pas heureux des commentaires de l'entraîneur des Jackets, malgré le fait qu'un règlement stipule clairement que Toronto peut aider à vérifier le temps au chronomètre et que sa décision est finale.

«Ce que John a dit lors de sa conférence de presse était non professionnel et inacceptable. Nous sommes en train de gérer la situation et j'ai déjà parlé avec Jarmo [Kekalainen] et John»,
a déclaré Campbell.

Crédit: TVA Sports
«C'ÉTAIT UN MANQUE TOTAL DE DISCIPLINE DE MA PART» - JOHN TORTORELLA

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