Pierre-Luc Dubois ne tarit pas d'éloges envers son ancien coéquipier
Josh Anderson n'a pas encore endossé le maillot bleu-blanc-rouge une seule fois qu'il se retrouvera lié pendant sept longues années au marché montréalais. En effet, deux jours après avoir fait l'acquisition de ses services en marchandant avec les Blue Jackets de Columbus, les Canadiens lui ont consenti un contrat d'une valeur de 38,5 millions de dollars qui viendra à échéance en 2026-2027. Il ne va pas sans dire que les partisans du Tricolore ont eu des opinions partagées sur le sujet.
Acquis en échange de Max Domi, Anderson est un allier droit de 6'3"et pesant 222 lbs qui sort d'une saison difficile au cours de laquelle il n'a totalisé que 26 matchs et a subi une blessure à l'épaule en fin de saison le 14 décembre, lors d'un combat avec Mark Borowiecki des Sénateurs d'Ottawa. Il a été opéré en mars pour réparer une déchirure de son épaule gauche et il affirme qu'il est maintenant complètement rétabli.
Depuis la transaction, les bons mots s'enchaînent pour le natif de Burlington en Ontario. Que ce soit de la part de ses nouveaux coéquipiers qui sont impatients d'évoluer à ses côtés ou encore de ses nouveaux entraîneurs, l'appréciation est au rendez-vous. Chose certaine, il manquera au Québécois Pierre-Luc Dubois, lui qui a évolué au côté de l'ailier droit pendant trois années chez les Blue Jackets de Columbus.
Dans une entrevue menée par Jean-François Chaumont accordée au Journal de Montréal, le jeune centre de 22 ans y est allé d'un discours semblable à celui de Marc Bergevin lorsque ce dernier a acquis les services de Josh Anderson.
« C'est un joueur rare, a-t-il mentionné. Ça ne court pas les rues des ailiers comme lui. Je dirais que tu peux compter sur les doigts d'une main les joueurs dans le moule de Josh Anderson : gros, rapide, intimidant, robuste, marqueur et bon en échec avant. Il est un mélange de tout. Je sais que les partisans l'aimeront à Montréal. Il se donne toujours sur la glace. »
« Comme coéquipier, Josh est aussi une très bonne personne. Il est drôle et très sympathique, mais aussi sérieux. J'ai joué trois ans avec lui à Columbus. J'en garde de beaux souvenirs. »
Avec cette acquisition, Marc Bergevin semble bien avoir trouvé la pièce maîtresse manquante à son casse-tête!
Crédit: Le Journal de Montréal
